vendredi 23 janvier 2015

Real Video and Voice of "Kobi Guru" Rabindranath Tagore

lundi 24 mai 2010

Les vibrations fraîches prouvées par la science

http://www.researchingmeditation.org/blog/category/research

jeudi 5 novembre 2009

Water is very good! (traduction menu de droite)


..very simple folks, and they are just now singing that, “We are fishermen and we have to catch the fishes, and then the ladies have to take them to the market.” Now, the whole night the fishermen go on their boats and bring the fishes, and the ladies then, in the morning, are ready with all this kind of dress that they wear. They are all very nice-looking, healthy women because they live in the water, you see, of the sea. Water is very good. And then they go and sell these things - so the men are sleeping nicely after that; they come back home and sleep in - then they go back home by about ten o’clock. The fishing market is over; you can’t get any fishes. Only fresh fishes, if you have to go, you must go early in the morning from seven to eight or nine at the most, and all the fishes are over. Then they wash off everything and go away. So that is what they are describing that, “We have worked very hard and got these fishes for you; now you’d better go and sell them.” So they are saying, “We are working in the shores, near the shores of Bombay.” That’s Mumbai.

You can understand why Christ chose the fishermen, because they are always having their foot-soaking, you know. Very simple people, and very nimble. You see them how they are not stiff at all, the way they are very, very nimble people, extremely nimble. Just see how they are dancing. Our children cannot be that. They are very, very light in their movement. To go on small boats for sea-fishing is a very difficult task, but they have been living like this. And sometimes there are songs about the wife waiting for her husband to come back, and it is sometimes she finds that it’s full of clouds and rain, storms; it’s all description of that. They have a typical style of music.

H.H.Shri Mataji Nirmala Devi, Talk after Fishermen’s Dance, Alibag, Maharashtra, 29/12/91

mercredi 4 novembre 2009

Il faut pardonner encore et toujours

« ...Vous savez comment le Christ est mort : il a été crucifié. On l’a mis sur la croix et il est mort…Il a demandé que le pardon soit accordé à tous. Ce que nous avons à apprendre de la vie du Christ, c’est la façon dont Il a su pardonner, à tout le monde.

Ce fut la plus grande qualité du Christ…Il a pardonné aux gens qui avaient commis des erreurs horribles et il leur a pardonné parce qu'il les aimait. Et c'est pourquoi vous devez aussi pardonner…

Le pardon vient de personnes qui sont très généreuses, qui ont bon cœur. Vous savez, tout le monde fait des erreurs, et nous aussi pouvons faire des erreurs. Mais cela signifie que nous avons le droit de pardonner, et que nous avons un cœur pour pardonner. Vous devez apprendre à pardonner et à pardonner sans arrière-pensées…

C’est ce que le Christ a fait. Il fut, pourrait-on dire, l’un des Dieux ou Déités les plus puissants. L’un des plus puissants ! Il pouvait tout faire et il aurait pu tous les tuer, pour s’être mal comporté. Mais qu’a-t-il dit ? Il a dit : « Je leur pardonne » et il a demandé à Dieu de leur pardonner également. »
Shri Mataji Nirmala Devi, Puja de Pâques, Nagpur, Inde, 23/03/2008
publié par dictionnaire sahaja yoga

lundi 2 novembre 2009

Shri Kartikeya, un aspect du Christ

« On ne peut pas décrire la façon dont le Christ s'occupait de sa mère, c’est impossible .. Aucun mot ne peut décrire la compréhension du Christ pour sa mère, son amour, sa douceur, ses soins, sa dévotion, son dévouement, sa « shraddha » (sa foi non aveugle) ne peuvent être décrits.
Et vous savez qu'Il s’est incarné comme étant l’évolution de Shri Ganesha. A l'arrière de la tête, il est Shri Ganesha, à l’avant, il est Shri Kartikeya. Très puissant, Il possède onze Rudras (pouvoirs), et ceci lui a donné la position la plus élevée. »
Shri Mataji Nirmal Devi, Diwali Puja, Hampstead, Royaume-Uni, 06/11/1983


« Maintenant, sur l'avant, au centre, qui trouve-t-on ? Kartikeya, il est au centre, le Christ est aussi au centre. C’est au centre même, là où réside le chiasme optique, ici sur l’extérieur, que se trouve Kartikeya. Qui est Kartikeya? Kartikeya est le protecteur du Christ. »
Shri Mataji Nirmala Devi, conseils sur les Ekadesha Rudra, Londres, 04/09/1981

Publié par dictionnaire sahaja yoga

vendredi 30 octobre 2009

Kabir, la lampe est en vous

CVII
A quoi bon étudier, à quoi bon réfléchir,
A quoi bon écouter chanter les Ecritures ?
A quoi bon lire et écouter ?

Si l'on n'a pas fait l'Expérience de l'Absolu ?
Si tu n'invoques pas le Nom de Dieu, ô stupide,
A quoi bon te perdre en réflexions ?

Dans l'obscurité, il faut une lampe,
Afin d'apercevoir la Chose unique, invisible,
Cette Chose invisible, je l'ai trouvée,
Car la lampe est cachée en mon corps même !
Dit Kabir, désormais, je Le connais,
Et Le connaissant, j'ai trouvé la paix,
Mais les gens ne croient pas à mon bonheur,
Et s'ils n'y croient pas, qu'y faire ?
(S. K. sorathi 7.)
Au cabaret de l'amour, édition Gallimard, connaissance de l'orient, traduits par R. Tagore

L'obscurité, c'est l'ignorance dans laquel le croyant se perd tant qu'il n'a pas découvert la connaissance absolue. Pour atteindre cette connaissance, il faut trouver "la lampe" dans notre corps; cette lampe est la Kundalini, qui est une énergie douce brillant en nous, enfermée dans l'os du sacrum. C'est cette énergie, qui, en montant à travers la moële épinière jusqu'à notre cerveau, illumine nos centres énergétiques qui sont les plexus nerveux situés le long de la colonne vertébrale.
publié par soufis et sahaja yoga

mercredi 28 octobre 2009

Le yoga de Patanjali


Le mot « yoga » dérive de la racine sanskrite « yuj » qui signifie "joindre, unir". L’origine de la pratique du Yoga se perd dans la nuit des temps. Les premières traces écrites se trouvent dans la littérature védique (Rig Véda X, 136 ; Aryanaka). Les sceaux de la civilisation de l’Indus (3300 – 1700 av. J. C.) représentent sans doute un yogi en position de méditation.


La transmission du yoga se faisait de maître à disciple. Le premier exposé fixant par écrit cette très ancienne tradition orale, est celui de Patanjali : le "yoga sutra", ou "yoga darshana". C'est un recueil de 195 aphorismes sur la Réalisation spirituelle. Il est divisé en quatre parties :


Première partie de 51 aphorismes :
Elle définit le yoga, et décrit l’activité mentale, car le but du yoga est la cessation de toute pensée, afin de ressentir la nature infinie de la conscience illuminée et intemporelle. Le second aphorisme est en cela une introduction de la suite : "le yoga est la suppression des pensées et émotions fluctuantes ».
Elle décrit aussi les différents niveaux de conscience qui élèvent jusqu’au "samadhi", l'état de conscience transcendant où il n'y a plus qu'une seule réalité, et les qualités nécessaires pour y parvenir.
Deuxième partie de 55 aphorismes :
Elle explique en détails ce qu'il convient de faire pour accéder à la réalisation spirituelle décrite dans la première partie. Les causes de la souffrance y sont étudiées et mises en parallèle avec le processus d'action-réaction qui fait que la plupart des humains ont l’impression de ne jamais progresser. La fin de l'errance est possible grâce aux 8 branches du yoga :
- Yama, les devoirs moraux élémentaires envers les autres comme envers soi-même (attitudes justes).
- Niyama, se discipliner et se mesurer dans la pratique quotidienne.
- Asana, être fermement et tranquillement établi.
Patanjali ne donne presque pas de détails. C'est souvent la seule partie connue par les pratiquants du hatha yoga, dont les postures ont été établies bien plus tard par différents "maitres" successifs.
- Pranayama, ne plus respirer inconsciemment. Patanjali définit la respiration yogique comme étant longue et fluide.
- Pratyahara, le bien-être non dépendant du conditionnement des sens.
- Dharana, est l'écoute subtile des sensations, de la respiration, des pensées qui passent, ou ne passent pas, l'activité du mental, des émotions, de la posture, ou du souffle.
- Dhyana, c'est la méditation profonde associée à la conscience du soi.
- Samadhi, c'est l'aptitude à devenir un avec l'Absolu.
Troisième partie de 55 aphorismes :
Elle décrit les "pouvoirs" surnaturels de l'Esprit, que l’on expérimente à partir des trois dernières branches du yoga, à savoir, Dharana, Dhyana, Samadhi. C'est une transformation de l'Esprit. Le méditant devient UN avec l'objet de sa contemplation et ainsi, peut tout connaître et commander la nature.
Quatrième partie de 34 aphorismes :
C’est celle de la libération. Il y a une description du cycle des désirs, du passé et futur, du phénomène de la perception, du mental par rapport à l'Esprit, ainsi qu’une vision intuitive de l'évolution qui place l'établissement dans l'état de liberté absolue comme le couronnement de toute l'évolution.

On voit que le hatha yoga d’aujourd’hui ne constitue qu’un petit aspect de ce qu’a décrit Patanjali dans la deuxième partie de son traité, et varie selon l'évolution personnelle des enseignants.
Article proposé par Louis-Marie
D'après "Patanjali et les yogas sutras" de Jean Bouchart d'Orval, ed Relié Poche
ISBN 2-914-916-63-9
Publié par dictionnaire sahaja yoga